Les interventions proposées par l'Atelier Galicier sont pensées dans le respect des principes déontologiques en vigueur dans le domaine de la restauration du patrimoine culturel.
Ces principes cherchent à guider l'action du restaurateur afin d'optimiser la préservation des biens culturels sur le long terme, assurant ainsi leur transmission aux générations futures.
Ces textes ont aussi pour objectif de définir l'étendue des compétences d'un restaurateur de biens culturels.
Textes de référence
Code de déontologie de l'ICOM
Charte d'ECCO
Document de Pavie
Document de Vienne
APEL
des interventions réalisées. Tout ajout à un bien culturel doit pouvoir être décelable par examen de l'objet (à l'oeil nu, sous loupe, sous lumière UV...). En restauration d'objets archéologiques, par exemple lorsque l'on effectue un comblement de lacune sur une céramique, un soin particulier est apporté à laisser un écart de quelques millimètres entre la surface de l'objet et la zone comblée. De plus, la couleur choisie pour la mise en teinte doit être légèrement plus claire que celle de l'objet lui-même.
de l'intervention et des matériaux utilisés. La restauration doit être conçue comme pouvant être défaite le plus facilement possible, en vue de futures interventions. Les matériaux doivent servir cette exigence et être choisis en fonction de leur facilité à être enlevés sans altérer l'objet.
des matériaux nouveaux introduits lors d'une restauration. Ils doivent être choisis en fonction de leur neutralité chimique par rapport aux matériaux d'origine qui composent l'objet et ne pas produire, par exemple en vieillissant, de substances nocives pour ceux-ci.
sur un bien culturel. Une intervention de conservation ou de restauration doit être la moins invasive possible pour l'objet et ses matériaux d'origine. On essaiera ainsi de n'apporter qu'une quantité minimale de matières nouvelles, sans aller au-delà de ce qui est nécessaire par rapport aux objectifs du traitement (exposition, étude...).
les interventions afin que quiconque puisse en consulter le détail. Il s'agit de produire un rapport comprenant toutes les étapes du traitement d'un objet ainsi que les remarques et préconisations qui lui sont liées. Les photographies, à différentes échelles lorsque cela est possible, se révèlent particulièrement précieuses pour illustrer celles-ci. Cela répond également au souci de transmission des biens culturels : un restaurateur intervenant dans le futur doit savoir exactement ce qui a été fait sur un objet et quels matériaux ont été mis en oeuvre. Le commanditaire des interventions se verra systématiquement remettre une copie de ce type de documentation.